Vous savez, madame, que ce n’est pas parti
– Demain, demain, répétait Nana mal éveillée encore, est-ce que c’est le jour, demain ?
– Demain, demain, répétait Nana mal éveillée encore, est-ce que c’est le jour, demain ?
– Allons, bon ! Ça va recommencer ! cria Fauchery en jetant les bras en l’air. Depuis ce matin, on m’assomme avec Nana. J’ai rencontré plus de vingt personnes, et Nana par-ci, et Nana par-là ! Est-ce que je sais, moi ! est-ce que je connais toutes les filles de Paris !… Nana est une invention de Bordenave. Ça doit être du propre !
– En voilà assez, hein ?… Si ça ne te convient pas, tu vas me faire le plaisir de sortir… Je ne veux pas que tu cries chez moi… Mets bien dans ta caboche que j’entends être libre. Quand un homme me plaît, je couche avec. Parfaitement, c’est comme ça… Et il faut te décider tout de suite : oui ou non, tu peux sortir.
Nana, déjà mécontente, fut exaspérée par ces reproches. Si c’était comme ça qu’on l’accueillait, après l’embêtement qu’elle venait d’avoir !
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– Allons, du courage ! dit Nana, engourdie de paresse, bâillant et s’étirant de nouveau. Je devrais être là-bas.
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