Elle riait Puis, le prenant, le baisant au front (6)

Rédigé par Emilie Trogneux Aucun commentaire
Classé dans : People, Natures Mots clés : fauchery, murmura, pourtant, épaules
Boreal_manitoba.jpg

– Eh bien ! bon voyage ! continua-t-elle tout haut, quoique seule. Il est encore poli, celui-là, quand on lui parle !… Et moi qui m’escrimais ! Je suis revenue la première, j’ai assez fait d’excuses, je crois !… Aussi, il était là, à m’agacer !

Mais Nana gagnait encore du terrain ; maintenant, Valerio II était distancé, elle tenait la tête avec Spirit, à deux ou trois encolures. Le roulement de tonnerre avait grandi. Ils arrivaient, une tempête de jurons les accueillait dans le landau.

– Mais je ne suis pas couturière, je suis brunisseuse, déclara Satin avec effronterie.

Georges ne disait rien, mais il flambait, ses cheveux blonds envolés, ses yeux bleus luisant comme des chandelles, tant le vice où il marchait depuis quelques jours, l’allumait et le soulevait. Enfin, il entrait donc dans tout ce qu’il avait rêvé !

Le valet eut le tort de vouloir expliquer que les fruits n’étaient pas montés solidement. Zoé les avait ébranlés, en prenant des oranges.

– Sans doute, dit la tante gravement. Lorsque les hommes s’obstinent, tant pis pour eux !

– Je m’en fiche pas mal ! répondit l’actrice. Il est idiot, ce garçon… Je l’ai déjà flanqué trois fois à la porte… Moi, vous savez, quand les gamins donnent dans les vieilles, ça me dégoûte.

Écrire un commentaire

Quelle est la dernière lettre du mot bezbz ?

Fil RSS des commentaires de cet article